1er ENQUÊTE PUBLIQUE en 2016
Le projet de la société SCEA « les Nauds », fruit d'un raisonnement purement économique, qui ne laisse aucune considération à l'humain, ni à la condition animale, ni à l'environnement est un pur projet industriel, et NON un projet agricole, comme annoncé.
En effet, la société LIOT SA spécialisée en alimentation animale, sœur de plusieurs sociétés réparties sur le territoire national, elles-mêmes contrôlées par une société « holding » LPC, sous un affichage agricole, veut étendre ses activités par ce projet.
Outre ce constat, ce projet, à notre sens, réunit tous les défauts:
1/ le lieu
Le lieu se situerait, en partie … seulement, sur l'emplacement d'un ancien centre de compostage, fermé en raison des nuisances insupportables qu'il générait et qui furent à l'origine de la création de notre association ASPECT.
> en Zone N de la carte communale (zone agricole non constructible)
> en Zone ZNIEF (naturelle protégée, au sein d'un massif boisé)
> en Zone dite « Humide »
> à la verticale (5 à 7 mètres) de la nappe phréatique de Coussay-les-Bois, qui dessert en eau les familles de Coussay-les-Bois, Lésigny, Mairé
2/ l'humain
Ce projet ne prend pas en compte le voisinage qui ne veut sûrement pas un retour des nuisances:
> odeurs : le brassage des fumiers, leur éventuelle méthanisation (si ça marche...),
> la méthanisation et ses rejets de méthane brûlé par une torchère
> poussières (pailles et aliments secs) et mouches
> camions, tracteurs et autre engins motorisés
> les éleveurs locaux et leurs familles mis à mal par cette production « low cost »
3/ les conditions d'exploitation
> concentration: confinement par lots de 9 à 10 bêtes, à raison de 30 animaux par semaine pendant 8 mois environ, pour une production annuelle envisagée de 1500 bovins.
> risques sanitaires (antibiotiques et autres produits chimiques) qui passent ensuite dans la viande et l'estomac des consommateurs
> les purins et effluents qui, seraient ensuite épandus dans les champs voisins
4/ l'environnement
> ce lieu de vie pour les rapaces et les amphibiens, référencé par la LPO, serait saccagé pour de bon cette fois.
> la légèreté des pouvoirs publics, dans un premier temps, chargés d'identifier les zones fragiles (ZNIEF, Natura 2000, zones humides,nappes phréatiques, etc...), puis de les protéger, nous paraît inconséquente.
> un étang, référencé sur les carte IGN (2000m2 environ), alimenté par une résurgence de la nappe phréatique locale, (bien précieux que nous devons transmettre intacte à nos successeurs) à l'origine, à la verticale du flanc Ouest du bâtiment en projet N°2, fut, lui, détruit pour le confort d'une activité précédente.